Triste, triste hiver...

Publié le par Arabesque

 

Triste, triste hiver.


On allume les lumières

même en plein le jour.

Le soleil, notre phénix quotidien,

s'en est allé

en voyage

de noce, peut-être,

en lune

de miel qui sait,

pour éclairer,

réchauffer,

un autre monde.


Traître,

tu nous trompes,

Nous,

nous qui rougirions la mer de notre sang

pour appeler ton aurore

appeler ton crépuscule.


Maudit, notre Bien-Aimé,

notre Pupille,

s'en est allé

baigner de sa lumière

d'autres cieux que les nôtres.


Ingrat, où, où t'en vas-tu,

ainsi

tous les six mois,

es-tu las,

es-tu là,

las

de nos miroirs,

de nos paupières et de nos flancs.

 

Va, et meurs,

éteins-toi

abîme-toi

sous les eaux

dans les eaux

d'une autre mélodie,

pourvu.

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